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Qui est la Sellerie Overtime?

Aujourd'hui je vais vous parler de la Sellerie Overtime, et comment elle est née. Pour un ancien timide, vous allez voir que je sais faire des histoires longues...

Tout petit, j'ai toujours été attiré par beaucoup de choses, sauf les bureaux et les ordinateurs. Pourtant, en 2009, me voilà diplômé d'un BTS Commerce International, trilingue anglais, allemand!

Mais comment en vient-on à devenir sellier-garnisseur? Grâce à des petites graines semées dans mon esprit d'enfant...

Première petite graine :

Mon père, pilote de karting amateur et passionné de sports motorisés m'a rapidement fait baigner dans cette ambiance. Fier possesseur d'une Peugeot 505 Turbo Injection (oui, celle avec les 150 chevaux cachés derrière une élégante berline), il m'emmenait voir les rassemblements de vieilles voitures. Mes petites voitures Majorette et Burago devenaient réalité.

Deuxième petite graine :

Mon grand-père était lui passionné de bricolage. Alors quand je venais chez mes grands-parents, on filait rapidement dans le garage plein d'outils bien rangés. Tout était fait sur-mesure et bien pensé. On y a fabriqué des nichoirs pour les oiseaux, une niche pour le chien, un petit voilier en bois, et bien sûr un camion et sa remorque pour transporter mes petites voitures!

Troisième petite graine :

Le hockey! Hiver 1992. En famille nous regardons les JO d'Albertville. A la TV passe du patinage artistique. "Maman, Papa, je veux faire ça". "D'accord Benjamin, mais alors un sport d'équipe. Comme ça, tu seras moins timide". "Deal, mais je ferai gardien de but. Comme ça, je serais seul dans ma cage"


Alors comment on finit dans un bureau d'Ivry-sur-Seine pour importer de la marchandise qui traverse le monde? Parce que j'ai grandi avec l'école qui nous disait que si on travaillait mal, on irait faire un CAP. Si j'avais su, j'aurai fait des efforts pour être mauvais élève!!!


En 2014, après avoir fait de l'import et du commerce, je prend les choses en main et décide de chercher un métier dans lequel je pourrait VRAIMENT m'épanouir. Je m'entoure pour être aidé, et démarre un bilan de compétences. Ah le hockey! A chaque conversation ce sport réapparait. Alors pourquoi pas en faire un métier... Tiens, une piste. Joueur pro? Trop vieux (le terme gentil pour dire "pas assez bon pour être payé). Entraineur/coach? Oui mais je n'aurai plus le temps de jouer. Et si... je réparais le matériel de hockey? Ce serait pas la première fois, et puis personne ne propose ça en France. OK, mais il faut trouver les bonnes compétences pour faire ça. La cordonnerie? Non. La maroquinerie? Non. La sellerie? BANCO.


Mais quel est le rapport entre le hockey et la sellerie. Je me suis aussi posé cette question. Dans les deux cas, on utilise de la mousse, du cuir, et beaucoup de couture. Et en poussant la porte de plusieurs selleries, j'ai découvert un métier parfait pour moi. La sellerie offre une variété d'activités énormes :

- sellerie d'automobile

- sellerie de moto

- sellerie de bateau

- sellerie de mobilier pour particulier et professionnel

- sellerie d'avion


Pour chacune de ces catégories, il est possible de travailler en restauration, création, et prototypage. Autant dire que si vous croisez un sellier qui a tout vu et tout fait il n'y que deux options. Il vous ment, ou il est multi-centenaire.

A cela, ajoutez la possibilité de travailler le cuir minéral et végétal, le simili-cuir, le "cuir" vegan, la bâche, la toile, le tissu.

Plusieurs stages chez différents selliers et sellières m'ont alors convaincu de partir vers cette voix. C'en est suivi alors la quête d'une formation de sellier-garnisseur. Mais ça c'est encore une autre histoire...


Benjamin




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